Avoir l'audace d'oser... regarder sous le tapis
Le besoin de s’accomplir est le dernier sur la pyramide de Maslow. Il occupe donc un tout petit triangle ridiculement posé sur un tas d’imposants trapèzes tout aussi larges et forts les uns que les autres. Etant donné qu’il est le dernier et qu’ils sont tous auto-dépendants les uns des autres, on en déduit que ce petit triangle ne peut être réalisé que si tous les autres besoins ont préalablement été assouvis. Hors est-ce toujours le cas ?
Qui n’a pas sauté ses repas parce que pris dans une activité passionnante, qui n’a pas fait des nuits blanches parce que boosté par un projet qui remplit d’adrénaline ?
Nous connaissons tous ces success stories d’entrepreneurs qui, accrochés à leurs convictions, malgré 50€ sur leur compte en banque, un frigidaire vide et des dettes, ont poursuivis leur projet parce que si.
J.K. Rowling est un bon exemple parmi tant d’autre.
Une évidence nous oblige à constater que ce « dernier » tout petit besoin, pour de plus en plus de monde devient finalement le 1er à assouvir. Encore faut-il s’en rendre compte et passer à l’acte.
Se remplir de plénitude
Beaucoup essaient de remplir vainement cette sensation de « vide de sens » à leur vie avec les besoins primaires et c’est ainsi que l’on voit des corps qui ne contrôlent plus la quantité de nourriture ingérée, des individus qui croulent sous des tas de biens matériels, d’autres qui remplissent leur agenda frénétiquement.
La satisfaction du besoin d’accomplissement nous remplit d’une plénitude grisante, d’un sentiment de bien-être, d’une sensation de vérité évidente qui nous fait vibrer et nous fait sentir vivant bien plus que les besoins de se nourrir, de sécurité ou de reconnaissance. On l’aura tous compris ce besoin d’accomplissement, peut-être parce que tout petit, tout en haut de la pyramide, tout en haut perché, devient le plus « grand » et celui qui nous fait voir le plus loin.
Force est de constater que l’assouvissement de cet ultime besoin devient primordial pour un grand nombre de personnes. Nous avons tous entendus autour de nous des histoires de changements de vie radicale, de redirection. Et vous, combien de fois vous êtes-vous également posé la question ?
Quelles-sont donc alors ces peurs si fortes qui nous empêchent de nous accomplir?
1/ La peur de ne pas se sentir crédible
Qui va me croire, comment moi puis-je être crédible dans ce rôle ? Et pourquoi pas vous ? La plupart du temps ce sentiment se base sur des croyances erronées et subjectives. Il suffit parfois d’un changement de regard, de perception, une rencontre fortuite, pour que cette sensation disparaisse dans l’instant.
2/ La peur de ne pas sentir légitime dans ce rôle
Le syndrome de l’imposteur est une pathologie complexe et pesante qui nous immobilise. Le cloisonnement des rôles y est aussi pour beaucoup. Peu ont la chance de s’autoriser à être créatif et scientifique, littéraire et manuel. Pour surmonter ce syndrome, la force de l’intention a un rôle prépondérant pour se donner le droit de.
3/ La peur du ridicule plus que la peur de l’échec
L’échec en soi ne fait pas peur, c’est le ridicule qui tue. Le ridicule est si fort qu’il nous empêche même de parler des langues étrangères, bref nous empêche d’être nous-même.
Aux USA, les failures speech sont bien plus prisés que les success stories. Pour certains, peu d’échecs démontre tout simplement peu d’ambition. Les accélérateurs de starts-up le savent bien, les accompagnements d’entrepreneurs dans leurs 2ème ou 3ème tentatives de projet sont bien plus intéressantes parce qu’ils ont appris.
4/ L’auto-sabotage créatif
Le problème n’est pas le manque d’idée mais notre immense capacité à les saboter. Dès qu’une idée surgit nous sommes les premiers à la couler plutôt que de la faire émerger. Au lieu de la challenger, l’évaluer, la tendance est plutôt de la remettre à demain ou la cacher sous le tapis. On a tous des capacités créatives innées. Il n’y à qu’a regarder les enfants qui dessinent et peignent naturellement sans se poser de questions sans s’auto-censurer.
5/ Tétanisé par la peur de prendre le risque
La tétanie c’est ce sentiment qui nous empêche tout mouvement, nous fige dans l’immobilité. Que ce passe t il quand vous ne bougez pas vos jambes pendant un certain temps ? La jambe s’ankylose, le sang ne circule plus convenablement, les vaisseaux ne sont plus irrigués et les cellules ne sont plus nourries. Sortir de la tétanie c’est palpitant, ca picote un peu au début, comme les fourmis, le temps que la sève circule de nouveau, au début on chancelle un peu, mais après quel bonheur de pouvoir de nouveau se sentir en vie.
A l’inverse, ce besoin d’accomplissement est assouvi par les personnes qui ont décidé de :
1/ Vivre tout simplement
Dire qu’on ne vit qu’une fois est faux. On vit tous les jours et on ne meurt qu’une fois. Pour ces idéalistes, chaque jour est l’opportunité d’un nouveau départ. Ce champ des possibles est pour eux une source d’inspiration constante au delà de l’adversité du quotidien.
2/ Maintenir vivant l’enfant qui est eux
La particularité de beaucoup d’entrepreneurs, c’est qu’ils n’ont jamais perdu ce sentiment que tout est possible à n’importe quel moment comme les enfants, qui demandent d’aller à la plage en plein hiver. Ils prennent tout simplement soin de cette spontanéité qui est un moteur d’une puissance incroyable.
3/ Retrouver l’enfant qui est en eux
D’autre n’ont pas réussi à maintenir cet enfant mais on réussi à le retrouver. La rencontre avec eux-mêmes a parfois fait l’objet d’un long cheminement mais un beau jour ils se baissent et soulèvent le tapis au lieu de continuer à trébucher toujours au même endroit. Et comme des enfants ils se retrouvent tout émerveillés et parfois perdus devant une boite remplie de jeux oubliés.
4/ Assumer leur singularité
Faire de sa singularité une force et l’assumer. Oser c’est aussi souvent être différent, ne pas faire comme tout le monde. Ne pas suivre le chemin qu’on nous a tracé à l’avance, ne pas faire ce que l’on attend de nous. Quand cette singularité est assumée, apprivoisée et non subie, elle prend alors toute sa force.
5/ Tenter leur chance
L’adrénaline de tenter sa chance au jeu dans les casinos est connue pour être d’une puissance addictive extrême. Osez s’accomplir génère le même type d’adrénaline, bien évidemment moins dangereuse qui se convertit en moteur de vie, nous donne des ailes, nous fait lever le matin et dynamise notre cerveau.
Alors êtes-vous prêt à vous baisser et regardez sous votre tapis pour ensuite vous jeter à l’eau, déployer vos ailes, et pourquoi pas redevenir vous-même ?
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